Entreprises

Une rentrée tonique pour le Genom

L’association d’employeurs du nord-mosellan vient de recruter une nouvelle alternante en licence professionnelle Assistant Manager, Alexane Yvon. Plus de deux décennies après sa création, le modèle socio-économique du Genom trouve toute sa pertinence dans un après Covid-19, où nombre d’entreprises demandent davantage de flexibilité dans les recrutements et des compétences accrues quant à leurs collaborateurs. 

Alexane Yvon intègre l'équipe du Groupement d'Employeurs en NOrd Moselle. (c) Genom.
Alexane Yvon intègre l'équipe du Groupement d'Employeurs en NOrd Moselle. (c) Genom.

Elle s’appelle Alexane Yvon. C’est le nouveau visage au sein de l’équipe du Groupement d'Employeurs en NOrd Moselle. Elle intègre en cette rentrée un collectif qui essaime depuis 2000 un process éprouvé : mettre en relation tous les types d’entreprise, associations, structures publiques ayant des besoins en compétences, à temps complets, partiels ou saisonniers. En somme, le Genom recrute des salariés pour les mettre à disposition de ses adhérents en partageant leur temps de travail. Le gain est double : d’une part, transformer des emplois précaires en emplois durables, et, d’autre part, permettre aux entreprises d’employer des savoir-faire et savoir-être, qu’elles ne pourraient embaucher seules. Autre avantage, non négligeable : il s’agit ici d’un personnel stable, fidélisé et formé. 

Maîtriser les coûts 

Alexane Yvon s’immisce donc dans cet univers entrepreneurial. Avant de faire ses premières armes dans le monde du travail, dans le domaine commercial, elle avait effectué un cursus au lycée Louis Bertrand de Briey. Après son Bac Sciences et technologies du management et de la gestion, elle a rejoint le lycée Robert Schumann à Metz, d’où elle est sortie titulaire d’un BTS Management Commercial. Quant au concept de temps partagé qui est l’ADN du Genom, il est désormais dans les esprits de beaucoup de dirigeants et de managers. En termes de recrutements, d’employabilité, nombre d’entreprises font le bilan et se penchent sur leur organisation du temps de travail en leur sein. En ce sens, le Baromètre du Temps Partagé publié en fin d’année 2020 livrait des indicateurs révélateurs : 47 % des entreprises optant pour ce mode de travail choisissent un professionnel à temps partagé pour plus de flexibilité ou une meilleure maîtrise des coûts et 26 % pour une expertise plus pointue. La parité hommes-femmes est presque atteinte (54 % et 46 % respectivement). Pour 86 %, ce sont des cadres dirigeants. Quant aux salariés de groupements d’employeurs, en multi-salariat ou en pluriactivité, experts en prestation de services, 94 % souhaitent rester à temps partagé, pour la diversité des missions (32 %) et une aspiration à l’autonomie (23 %).

1995

C’est l’année d’apparition puis de cristallisation du Travail à temps partagé en France avec la création des Groupements d’employeurs. On en recense actuellement quelque 6 500. Plus de 400 000 salariés travaillent de cette manière dans notre pays.