Entreprises

La restauration collective accélère son écoresponsabilité

Depuis ce 1er janvier 2024, la loi Egalim «pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous» impose de nouvelles réglementations dans la restauration collective publique et celle de l’entreprise privée. Dans les établissements mosellans, les plats proposés doivent comporter au moins 50 % de produits «durables ou de qualité», dont 20 % d'origine biologique, un repas végétarien doit être proposé au moins une fois par semaine, le gaspillage alimentaire doit être réduit de 20 %.

La restauration collective d'entreprise s'adapte à une nouvelle donne alimentaire et environnementale.
La restauration collective d'entreprise s'adapte à une nouvelle donne alimentaire et environnementale.

La loi pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous, dite loi Egalim (loi issue des États Généraux de l’Alimentation) a été promulguée en novembre 2018. Elle répond à quatre objectifs : renforcer le bien-être animal, réduire l’utilisation du plastique dans le domaine alimentaire, améliorer les conditions sanitaires et environnementales de production et permettre aux agriculteurs d’avoir un revenu digne en répartissant mieux la valeur. Elle impacte la restauration collective. Ainsi, depuis le 1er janvier 2020 y est interdit l’additif alimentaire (colorant blanc) E171 ou dioxyde de titane. Depuis le 1er janvier 2020, elle doit proposer 50 % de produits durables ou sous signe d'origine ou de qualité dont au moins 20 % de produits bio en restauration collective publique. Et, depuis ce 1er janvier 2024, l’obligation lui est faite de proposer au moins 50 % de produits durables ou sous signe d'origine ou de qualité dont au moins 20 % de produits bio dans les restaurants d’entreprise privée. Et 60 % des produits «viandes et poissons» devront être durables ou sous signe d’origine et de qualité, pour tous les restaurants collectifs publics et privés (et 100 % dans les restaurants collectifs gérés par l’État, ses établissements publics et les entreprises publiques nationales).