Industrie

Pour que la mémoire ouvrière ne s’efface pas…

Actuellement déconstruite, vouée désormais à un autre destin, l’ancienne aciérie de Gandrange fait partie de l’histoire commune, empreinte des valeurs ouvrières et de l'abnégation de ces hommes qui en forgèrent la destinée industrielle. Un appel est lancé à tous ceux ayant travaillé ou ayant été proche de l’aventure de l’aciérie.

L'ancienne aciérie de Gandrange. (c) CCPOM.
L'ancienne aciérie de Gandrange. (c) CCPOM.

La mémoire de l’aciérie de Gandrange est encore vivace à l’esprit et au cœur des anciens travailleurs et de tous les témoins de cette aventure humaine. À l’occasion de la déconstruction de l'usine et de la publication d’un nouveau livre, les Communautés de communes du Pays Orne Moselle et des Rives de Moselle et le Syndicat Mixte des Portes de l’Orne lancent un appel afin de retrouver toutes les personnes ayant travaillé, directement ou indirectement, pour l’aciérie, et qui souhaiteraient témoigner de leur expérience. Ancien travailleur, proches, ancien prestataire : chacun est sollicité pour apporter et transmettre des paroles, des écrits, des photos et des documents pouvant alimenter l’ouvrage.

Pour témoigner du passé de l’ancienne aciérie de Gandrange :

Contact auprès du Syndicat Mixte des Portes de l'Orne (accueil@portes-de-lorne.fr ou au 03.87.58.32.32).

L'aciérie de Gandrange en dates...

1969   Démarrage de la 1ère aciérie de Gandrange.
1979   L'aciérie produit 3,4 millions de tonnes.
1982   Début des restructurations successives.
1999   Usinor cède l'aciérie de Gandrange au groupe indien Lakshmi Mittal, 
             pour un euro symbolique. 
2009   Désormais dirigée par le groupe ArcelorMittal, l'aciérie est définitivement fermée.