Attractivité territoriale

Le Centre thermal Saint-Éloy recrute

1 100 nouveaux curistes sont accueillis par jour depuis ce lundi 6 septembre au Centre thermal Saint-Éloy à Amnéville. C’est la période de plus forte affluence de l’année. Pour faire face aux trois prochains mois, les thermes ont lancé un recrutement pour vingt auxiliaires thermaux. Rencontre avec Diane Koelbert, responsable des soins, qui accueille et forme les candidats à ce métier de santé attractif et aux multiples visages.

Sous la houlette de Diane Koelbert, le Centre thermal Saint-Éloy entre dans une période où il accueille un millier de curistes par jour. (c) Centre thermal Saint-Éloy.
Sous la houlette de Diane Koelbert, le Centre thermal Saint-Éloy entre dans une période où il accueille un millier de curistes par jour. (c) Centre thermal Saint-Éloy.

Kinésithérapeute de formation, Diane Koelbert est responsable des soins au Centre thermal Saint-Éloy depuis novembre dernier. À ce titre, elle supervise les soins thermaux avec son équipe d’agentes thermales coordinatrices, gère les plannings des agents thermaux, des infirmières. Elle participe également à la réflexion sur l’introduction de nouveaux soins. «La pénurie de kinésithérapeutes, chronique depuis la crise sanitaire, nous a conduits à travailler avec les médecins thermaux à l’introduction de nouveaux soins à l’eau thermale», assure-t-elle.

Un métier de contact

Diane Koelbert organise également le recrutement et forme les nouveaux agents thermaux. «Pour faire face à la fréquentation, nous recherchons aujourd’hui 20 agents thermaux. J’en ai déjà recruté huit…», précise-t-elle. Elle poursuit : «Pour ces personnes c’est la découverte d’un tout nouvel environnement de travail. J’aime partager avec les candidats les beaux côtés de ce métier. D’abord l’ambiance lumineuse du centre thermal, la convivialité entre soignants et curistes et l’esprit d’équipe, mais aussi le bruit de l’eau qui apaise. Et puis la bienveillance est palpable. Malgré l’enchaînement des soins, on a toujours quelques minutes pour échanger avec chaque curiste. Au fil des jours, on constate qu’il va mieux et c’est gratifiant. On a affaire à des personnes qui ont choisi de venir suivre une cure thermale pour s’occuper de leur santé et cela change tout.» Pour exercer ce nouveau métier, chaque candidat bénéficie d’un parcours d’acclimatation progressif, d’une formation interne avant de la convertir en formation diplômante. «En fonction des aptitudes de chacun, on guidera le professionnel vers les postes qui lui correspondent» , détaille Diane Koelbert.

Une approche bienveillante

Elle compte aussi sur les auxiliaires thermaux formés, comme Marie-Christine, qui exerce ce métier depuis 15 ans : «Cest vrai que lorsqu’on arrive, c’est impressionnant, le monde, la chaleur, l’humidité. Mais nous sommes là pour rassurer, transmettre ce que d’autres avant nous nous ont appris et former pas à pas. On a la chance d’évoluer dans un beau site, on a un bel outil de travail.» Auxiliaire de santé polyvalente, Marie-Christine aime assurément son métier. Sa formation lui permet d’assurer tous les soins à l’eau thermale, des jets aux boues en passant par les piscines. «Chaque soin a son approche, son objectif, sa gestuelle. J’apprécie de changer pour ne pas être dans la répétition.» Elle apprécie aussi le travail d’équipe «à part pour les jets, on est souvent on binôme et on est solidaires entre nous.» Comme Diane, elle est comme un poisson dans l'eau dans ce métier de contact où bienveillance règne. «Et elle est réciproque. Les curistes aussi savent nous témoigner leur reconnaissance. On se sent vraiment utile.» On l’a compris, ici on se situe dans des fonctions de passion.

«La pénurie de kinésithérapeutes, chronique depuis la crise sanitaire, nous a conduits à travailler avec les médecins thermaux», explique Diane Koelbert, responsable des soins au Centre thermal Saint-Éloy.