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L’artisanat mosellan aborde la rentrée confiant

La dernière enquête de CMA France indique un moral des artisans en hausse à la veille de la rentrée. La branche de la coiffure mosellane enregistre, elle, une bonne nouvelle relative à l’apprentissage.

L'artisanat reste une valeur sûre de l'excellence française, en termes de savoir-faire et de savoir-être.
L'artisanat reste une valeur sûre de l'excellence française, en termes de savoir-faire et de savoir-être.

2. C’est désormais le chiffre maximal d’apprentis par maître d’apprentissage fixé dans le secteur de la coiffure, auquel peut s’ajouter un redoublant le cas échéant. De fait, l’arrêté du 10 mars 1992 limitant les quotas d’apprentis dans la coiffure est abrogé. Voilà qui donnera satisfaction aux professionnels de ce secteur qui tient un rôle important dans l’artisanat, en termes de savoir-faire, de transmission d’expériences et de proximité. L’apprentissage connaît un engouement, comme rarement vu. En 2020, filles et garçons ont représenté un contingent hexagonal de quelque 500 000, tous métiers confondus. En 2015, ils atteignaient à peine les 300 000. La réforme de 2018, les aides à l’embauche (5 000 € pour un mineur et 8 000 € au-delà) aux 137 CFA de se moderniser et d’accueillir un nombre record de jeunes. Plus largement, le moral des artisans est en hausse, selon la dernière mouture de la note de conjoncture de CMA France. Ce, malgré les pénuries de main-d’œuvre et l’augmentation du coût des matières premières. Artisans du BTP, de la coiffure, de l’alimentaire ont traversé la crise cahin-caha. N’empêche, 36 % d’entre eux sont plutôt satisfaits de leur situation économique en cette veille de rentrée. Pour près d’un artisan sur six, l’activité va se stabiliser dans les six mois. Elle va être meilleure pour 18 %. Au total, huit sur dix se montrent optimistes. Une progression régulière depuis le printemps.