Gazettescope

Gazettescope : ces êtres presque étranges qui toquent aux portes des entreprises...

Curieux, charismatique, dynamique, créatif, investi : on a là toutes les qualités du salarié presque idéal pour une entreprise. Bienvenue dans la galaxie des profils atypiques. Qui sont-ils ? D’où viennent-ils ? Quels atouts peuvent-ils représenter pour une entreprise ? La Gazettescope a joué les Sherlock Holmes pour cerner les traits de caractères de ces employés pas tout à fait comme les autres. Et si, au final, nous étions tous des atypiques, sans le savoir ? La vérité est ici ou ailleurs...

Un profil atypique est tout simplement un candidat ou une candidate en dehors des normes correspondantes à un emploi donné, dans une entreprise donnée. Quelqu’un vers qui le recruteur ne serait pas allé naturellement, restant souvent dans les besoins logiques et standards du poste en question. On vous rassure, il ne s'agit pas de personnages sortis de la 4e Dimension ou de X-Files. Mais quand même… Il n’est pas rare que l’entreprise demande à son nouvel employé d’apporter des idées neuves quand il commence son nouveau rôle. C’est même souvent la raison de l’embauche : développer la mission, la booster. Par définition, un profil atypique est une personne qui a une trajectoire bien différente des autres employés habituels de l’entreprise. Il pourra donc plus facilement sortir des sentiers battus. En raison de son parcours professionnel contrasté, tortueux, décalé, il apportera à la fois du sang neuf et une vision neuve.

Qui est-il ?

On le sait, le secteur du recrutement est en pleine évolution, révolution, dirions-nous. Varier les profils, favoriser la diversité, marier savoir-faire et le savoir-être : les mots d'ordre en vogue. Les recruteurs sont de plus en plus intéressés par les profils atypiques, lesquels sont une valeur ajoutée et des talents. Pour cerner leur personnalité, on synthétisera par ces quelques atouts observés autour de nous. Ils ont des compétences transversales, disposent d’une très bonne culture générale. Leur curiosité naturelle leur permet d’acquérir des connaissances diversifiées. Ce sont en général des individus aux personnalités attirantes, dynamiques et sensibles, créatives, ouvertes d’esprit, n’ayant pas peur d’inventer, d’innover. Leur leitmotiv : ils cherchent un emploi pour s’épanouir, non pour une carrière ou des raisons pécuniaires. Dès lors, en dehors de ces qualités humaines appréciables, pourquoi les recruter plus que d’autres ? L’argument massue est le suivant. Le monde du travail n’est qu’au début de profondes mutations. L'adaptation rapide d’un profil atypique, aux capacités et aux modes de pensée souvent déroutants et inédits, lui permet d’être en première ligne face à l’évolution technologique et numérique et à l’obsolescence des compétences.

Le recruter et le garder...

Autodidactes, hauts potentiels et multidiplômés : ce sont les trois familles de profils atypiques. Il est possible de les reconnaître en scrutant attentivement leur CV, jalonné d’expériences originales, d’interruptions professionnelles volontaires pour s’accomplir dans l’une de leurs passions, de changements d’entreprises sur des temps courts. Pour le recruter, le chef d’entreprise devra lui aussi être original au travers d’un entretien sortant de l’ordinaire, de diffusion d’offres d’emploi dynamiques et d'une communication plurielle. Le seul frein possible au recrutement d’un salarié atypique réside dans le fait qu’il n’est pas toujours aisé à manager. Car il possède des attentes différentes des candidats plus conventionnels. Le challenge pour optimiser tout son potentiel est de conserver sa motivation au plus haut et ceci tous les jours. Avide d'indépendance, ses missions devront avoir du sens. Pour dénicher LA bonne personne, LA perle rare, on le voit, la recette est à plusieurs ingrédients qu’il faut subtilement faire cohabiter. Ouvrir la porte de son entreprise à un atypique, c’est bousculer souvent les us et coutumes, les habitudes ancrées. Le changement, c’est maintenant ? Chiche !