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Assurance automobile 2024 : trouver la bonne formule pour le chef d'entreprise

Assurland.com, leader des comparateurs d’assurances en ligne, vient de publier son baromètre annuel de l’assurance automobile. La tendance des primes est à la hausse. Pourquoi ? Quelle est la situation en Moselle. Éléments de réponse à destination des chefs d’entreprise qui doivent gérer un ou plusieurs véhicules au sein de leur société.

L'assurance automobile est un poste de dépense obligatoire (via la responsabilité civile).
L'assurance automobile est un poste de dépense obligatoire (via la responsabilité civile).

La prime moyenne d’assurance automobile était de 651 € en France en fin d’année dernière. Soit une hausse de 3,3 % sur un an. Comparativement, elle était de 597 € en Grand Est (+2 %). Parmi les facteurs expliquant cette augmentation, les coûts de réparation affichent ces derniers mois +8,42 %, selon l’association SRA (Sécurité et Réparation Automobile). Également, selon la Sécurité routière, si les chiffres d’accidentalité pour 2023 étaient orientés favorablement, ceux du 4e trimestre se sont révélés en hausse. Pour 2024, les prévisions d’Assurland.com sont de +3,5 %. S’ajoutent aux points évoqués ci-dessus une augmentation à prévoir pour l’assurance des véhicules électriques, dont l’exonération de TSCA (taxe spéciale sur les conventions d’assurances) passe de 100 % à 75 %, ainsi que l’arrivée des conducteurs plus jeunes sur le marché avec le permis à 17 ans, basés sur une tarification plus chère. 

Les véhicules d'entreprise et engins de chantier ciblés 

Taux d’accidentalité, vols, lieu de stationnement… entrent en ligne de compte par les assureurs pour fixer le montant de la prime. Selon l’Observatoire des vols de voitures établi par Coyote, l’augmentation s’affiche pour l’intégralité des régions de France métropolitaine. La grande majorité des vols, concerne des véhicules quatre roues et notamment des voitures particulières. Près de sept vols sur dix concernent des modèles SUV du fait de leur grand succès commercial, et donc du potentiel que ces véhicules représentent à la revente ou à l’export. Les véhicules dits professionnels présentent toujours un risque plus important face au vol que les véhicules particuliers, de par leur très forte valeur marchande. Les véhicules d’entreprise et les véhicules utilitaires présentent un risque de vol quasiment deux fois plus grand grand que les véhicules particuliers. Par ailleurs, le risque de vol est toujours excessivement important sur les deux-roues (45/1000) et sur les engins de chantier qui voit leur taux de sinistralité encore progresser de 13 % pour atteindre 26/1000. 

Vols éclairs 

La prime moyenne d’assurance automobile était de 651 € en France en fin d’année dernière. Soit une hausse de 3,3 % sur un an. Comparativement, elle était de 597 € en Grand Est (+ 2 %). Parmi les facteurs expliquant cette augmentation, les coûts de réparation affichent ces derniers mois + 8,42 %, selon l’association SRA (Sécurité et Réparation Automobile). Également, selon la Sécurité routière, si les chiffres d’accidentalité pour 2023 étaient orientés favorablement, ceux du 4e trimestre se sont révélés en hausse. Pour 2024, les prévisions d’Assurland.com sont de + 3,5 %. S’ajoutent aux points évoqués ci-dessus une augmentation à prévoir pour l’assurance des véhicules électriques, dont l’exonération de TSCA (taxe spéciale sur les conventions d’assurances) passe de 100 % à 75 %, ainsi que l’arrivée des conducteurs plus jeunes sur le marché avec le permis à 17 ans, tarifé plus cher.

Les véhicules d'entreprise et engins de chantier ciblés

Taux d’accidentalité, vols, lieu de stationnement… entrent en ligne de compte par les assureurs pour fixer le montant de la prime. Selon l’Observatoire des vols de voitures établi par Coyote, l’augmentation s’affiche pour l’intégralité́ des régions de France métropolitaine. La grande majorité́ des vols, concerne des véhicules quatre roues et notamment des voitures particulières. Près de sept vols sur dix concernent des modèles SUV du fait de leur grand succès commercial, et donc du potentiel que ces véhicules représentent à la revente ou à l’export. Les véhicules dits professionnels présentent toujours un risque plus important face au vol que les véhicules particuliers, de par leur très forte valeur marchande. Les véhicules d’entreprise et les véhicules utilitaires présentent un risque de vol quasiment deux fois plus grand que les véhicules particuliers. Par ailleurs, le risque de vol est toujours excessivement important sur les deux-roues (45/1 000) et sur les engins de chantier qui voit leur taux de sinistralité́ encore progresser de 13 % pour atteindre 26/1 000.

Vols éclairs

Même s’il semble assez simple de voler un véhicule en quelques minutes seulement, notamment grâce aux outils technologiques, les filières professionnalisées les plus actives ont des spécialités identifiées. Près de neuf véhicules sur dix sont dérobés grâce à̀ la technologie ou par voie électronique, sans laisser de trace et donc la plupart du temps sans causer de dégradation au véhicule. On estime que les véhicules volés qui ne sont pas équipés de solution de récupération après-vol sont dans plus de 60 % des cas jamais retrouvés. Ces véhicules sont exploités différemment par les filières : export de véhicules volés vers l’étranger, revente de pièces détachées, blanchiment de véhicules. Dans 43 %, soit près d’un cas sur deux, les véhicules volés sont dissimulés en attendant la destination finale, parfois plusieurs jours, soit à̀ couvert dans des véhicules, des boxes ou des conteneurs, mais aussi dans des caves ou des sous-sols.

La prime d'assurance en Moselle

Risques d’accidents évalués à partir de la densité de circulation, de vol et de dégradation du véhicule, d’aléas climatiques : autant de critères qui font que, selon Le secteur géographique où ils habitent, les conducteurs ne s’acquittent pas des mêmes primes d’assurance. La Moselle, avec un montant de 608 €, apparaît dans le trio de tête des dix départements du Grand Est, derrière la Marne (707 €) et la Meurthe-et-Moselle (599 €). Le grand écart avec les Vosges (496 €) ou la Meuse (516 €). Sans surprise, les jeunes sont pénalisés par leur manque d’expérience. Une surprime de 100 % est ici appliquée la première année, 50 % la seconde et 25 % la troisième - sans déclarer de sinistre entre temps -. Depuis le 1er janvier 2024, les personnes de 17 ans peuvent obtenir leur permis de conduire. Suivant cette logique de tarification, ces jeunes devraient se voir proposer des tarifs du même ordre que la tranche 18-25 ans. Passer le permis en conduite accompagnée permet de réduire de 50 % les surprimes appliquées sur les trois premières années.

Doutes sur les véhicules électriques

Fin 2023, les tarifs d’assurance automobile selon la tranche d’âge allaient de 1 397 € (+ 11,4 % en un an) à 548 € pour les 65 ans et plus (+ 3,4 %). En 2023, ce sont les véhicules électriques qui bénéficiaient de la prime d’assurance la moins chère. Ils profitaient d’une suppression totale de la TSCA, soit une économie de 33 % sur la garantie civile et 18 % sur les garanties dommages. Cette exonération est ramenée à 75 % pour les modèles dont le certificat d’immatriculation est émis entre le 1er janvier et le 31 décembre 2024. Le coût et la difficulté à réparer ce type de véhicules est une source d’inquiétudes pour les assureurs. Ces points pourraient se répercuter sur les primes. Enfin, les formules intermédiaires séduisent les conducteurs, même la formule tous risques demeure plébiscitée. Plus protectrices que la seule responsabilité civile, elles offrent des garanties complémentaires en cas de bris de glace et/ou vol/incendie.

«Pour s'assurer, faire jouer la concurrence et ajuster les garanties à ses besoins restent les leviers les plus efficaces.»