À Forbach, le CDJ Moselle-Est, relais entre les entrepreneurs et la jeunesse

Dans le quotidien d’une entreprise, le dirigeant, le cadre, le manager sont amenés à devoir gérer des caractères et des émotions. Ils peuvent se poser sur le sujet des questions légitimes. Comment fidéliser une équipe ? Comment résoudre un climat conflictuel entre collaborateurs ? Comment apaiser l’agressivité dans des relations de travail ? La communication non violente (CNV) est assurément une piste à explorer pour améliorer les relations au sein de l’entreprise. Initiée par Gandhi, elle a été théorisée dans les années 70 par le psychologue américain Marshall Rosenberg. L’idée : développer un mode de communication qui favorise le respect de soi et des autres dans un objectif de coopération durable.

Nécessaire prise de recul

En entreprise, la communication non violente permet d’instaurer des relations stables et sereines pour le manager, mais aussi entre les collaborateurs d’une même équipe. Le point de départ de la CNV est l’empathie. Or, pour pouvoir se mettre à la place de ses collaborateurs en tant que manager, il est indispensable d’être à l’écoute de soi. Pratiquer l’auto-empathie vise à être en cohérence avec ses propres émotions et à l’écoute de celle des autres. Être manager en entreprise, c’est contrôler ses émotions tout en étant capable de les exprimer. Plutôt que de réagir à chaud à une situation, la communication non violente tend à adopter une attitude constructive et positive, même dans un contexte conflictuel. L’objectif est bien de résoudre le problème et de faire avancer l’équipe. Bien sûr, aucun d’entre nous n’est un robot. On a chacun le droit d’être de mauvaise humeur, contrarié. Il ne s’agit pas d’enfouir ses émotions sous prétexte que l’on se trouve dans un environnement de travail. Prise de recul, réactions maîtrisées, émotions acceptées et partagées : la base d’un management axé sur la confiance, l’échange et la bienveillance. La communication non violente libère la parole, un ressenti, un besoin, un souhait. Également, elle est un moyen d’exprimer posément une divergence sans être agressif, ni vindicatif. Et d’ouvrir une discussion, un débat. Le respect de l’autre favorise une ambiance sereine de travail, cimente la cohésion d'une équipe, ouvre à l’épanouissement personnel et à l’émulation collective. Certes, tout n’est jamais parfait, parce que chacun d’entre nous est unique.

Tisser du lien, stimuler, responsabiliser

Trouver l’apaisement au sein de l’entreprise, et plus globalement dans notre environnement personnel, est plus que profitable. C’est tout ce chemin qu’évoquera le vendredi 22 mars, au Burghof, à Forbach, Thomas d’Ansembourg, expert de la communication non violente, lors d’une soirée Prestige organisée par le Cercle des Jeunes Dirigeants Moselle-Est. Elle s’inscrit dans le cadre de la Journée Jeunesse du CDJ autour d’une réflexion autour de la question «Notre façon d’être adulte fait-elle sens et envie pour nos jeunes ?» Thomas d’Assembourg apportera son éclairage, son expérience de vingt ans quant à l'accompagnement des jeunes et des adultes. Lors de cette soirée, les dirigeants d’entreprise mosellans et les réseaux d’entrepreneurs du territoire auront là une thématique prolixe à constats et propositions partagés. Via leur participation à ce temps fort, le CDJ pourra inviter de jeunes demandeurs d’emploi pour poursuivre l’action menée avec France Travail Saint-Avold, la Mission locale de Sarreguemines, et l’écosystème partenarial. L’ambition synergique est bien de tisser du lien entre les entrepreneurs locaux et les jeunes.

Pour s’inscrire :
https://www.helloasso.com/associations/cjd-moselle-est/evenements/soiree-prestige-cjd-moselle-est