Une soirée pour mettre en lumière la «vraie» ZFU…

L’association Starter, groupement d’entrepreneurs de la Zone franche urbaine (ZFU) du Grand Nancy, organise le 18 octobre dans le cité ducale, dans le salon d’honneur des universités Place Carnot, une soirée pour montrer le vrai visage des entrepreneurs de ces territoires de développement économique souvent considérés comme de seconde zone. Grand témoin annoncé : Yazid Sabeg, l’ancien haut commissaire à la diversité et à l’égalité des chances.

«L’objectif de cette rencontre est de témoigner des réussites économiques et sociales apportées par les zones franches urbaines», assure Patrick Cavalli, le président de l’association Starter.
«L’objectif de cette rencontre est de témoigner des réussites économiques et sociales apportées par les zones franches urbaines», assure Patrick Cavalli, le président de l’association Starter.
«L’objectif de cette rencontre est de témoigner des réussites économiques et sociales apportées par les zones franches urbaines», assure Patrick Cavalli, le président de l’association Starter.

«L’objectif de cette rencontre est de témoigner des réussites économiques et sociales apportées par les zones franches urbaines», assure Patrick Cavalli, le président de l’association Starter.

ZFU pour Zone franche urbaine ! Ce dispositif, créé dans le Grand Nancy en 2004, se veut une incitation (fiscale notamment) pour convaincre les entreprises de s’installer dans les quartiers dits sensibles des agglomérations. En contrepartie d’avantages fiscaux, elles s’engagent à embaucher des collaborateurs issus des quartiers, histoire de créer cette fameuse cohésion sociale tant annoncée mais ô combien délicate à mettre en oeuvre. Sur le papier, le concept est quasi idyllique. Dans la pratique, les choses sont tout autres. Bon nombre d’entrepreneurs voient dans ce dispositif l’occasion de s’installer à moindre frais et sans vraiment jouer la carte de l’embauche de la population vivant dans ces périmètres urbains. L’absence de qualifications de ces personnes est souvent la bonne excuse mise en avant par ces entrepreneurs peu scrupuleux. A l’inverse, d’autres (un peu plus nombreux) jouent le jeu mais sont, trop souvent, considérés par leurs homologues comme des entrepreneurs de seconde zone.

Dispositif jusqu’en 2014…

Histoire de rétablir quelques vérités un peu oubliées, l’association Starter organise le 18 octobre, au salon d’honneur des universités Place Carnot à Nancy, une soirée sur le thème «Entreprendre et réussir pour promouvoir une société solidaire» avec comme grand témoin, Yazid Sabeg, l’ancien haut commissaire à la diversité et à l’égalité des chances (voir encadré). La quarantaine d’entrepreneurs du groupement sont tous installés dans la ZFU du Grand Nancy (Nancy, Maxéville, Vandoeuvre et Laxou), qui représente 1300 établissements et 5600 emplois (dont un petit tiers seulement issus d’entreprises privées). «L’objectif de cette rencontre est de témoigner des réussites économiques et sociales apportées par les zones franches et montrer aussi que la réussite économique peut, et même doit, passer par un engagement social et sociétal fort et être le levier de la solidarité et du développement local», explique Pascal Cavalli, patron d’Egid-Betelec de Vandoeuvre et président de Starter. Trois entreprises témoigneront des bienfaits de la ZFU (C2I Santé de Maxéville qui s’est lancée en ZFU avant de gagner d’autres lieux, Salon d’Orient de Nancy et Venathec de Vandoeuvre). Une démonstration de force nécessaire à l’heure où le gouvernement pourrait remettre à plat le dispositif ZFU, prolongé aujourd’hui jusqu’en 2014.