Les pépinières se penchent sur les Fab Labs

Le Réseau lorrain des pépinières d’entreprises (RLPE) s’intéresse fortement au fameux concept de Fab Lab, ces lieux de conception et d’échanges version économie participative. À l’initiative de l’Agence de développement économique du Pays Terres de Lorraine, plusieurs d’entre-elles se sont immergées au cœur du Fab Lab du Centre européen de recherches et formation aux arts verriers (Cerfav) créé dès décembre 2013 à Vannes-le-Châtel.

Le RLPE s’intéresse de près au concept de Fab Lab.
Le RLPE s’intéresse de près au concept de Fab Lab.
Le RLPE s’intéresse de près au concept de Fab Lab.

Le RLPE s’intéresse de près au concept de Fab Lab.

Les Fab Labs, effet de mode ou véritable intérêt ? Cela dépend de ce que l’on met en termes de moyens humains surtout. «Cela ne sert à rien d’avoir un lieu équipé de toutes les machines que vous souhaitez s’il n’y a pas les moyens humains pour le faire vivre.» À l’instar de Laurent Waldvogel, du Réseau lorrain des pépinières d’entreprises (RLPE), les représentants des différentes pépinières d’entreprises régionales (Eurodev Center de Forbach, la pépinière de Saint-Dié-des-Vosges ou encore celle de Stenay) en visite au cœur du Fab Lab du Cerfav (Centre européen de recherches et formation aux arts verriers) à Vannes-le-Châtel le 16 février, ont largement dépassé le stade de l’effet de mode qui entoure ces fameux «fabrication laboratories». «Il est certain que nous nous penchons sur ce type de concept. Il peut nous permettre de proposer des services supplémentaires aux entrepreneurs que nous hébergeons.» L’exemple du Fab Lab du Cerfav de Vannes-le-Châtel fait presque office de référence en la matière. Créé en décembre 2013 l’outil est plus qu’éprouvé.

Modèle économique à trouver

Formations aux logiciels libres, fabrication de prototypes grâce à une imprimante 3D en passant par de la découpe numérique, le Fab Lab des verriers peut faire des envieux. «Il a été utilisé par bon nombre de créateurs sur notre territoire et les retours sont plutôt bons», assure Amélie Freihuber, chargée de mission à l’Agence de développement économique du Pays de Terres de Lorraine à l’initiative de cette visite. De là à voir un Fab Lab s’installer dans chaque territoire… les choses sont loin d’être à ce stade. Le modèle économique reprend vite le dessus, la faisabilité et la rentabilité sont sous-jacentes. La mutualisation des moyens s’avère comme la piste suivie par le RLPE. Les Fab Labs, un intérêt indéniable mais il reste à trouver les financements pour en faire réellement un outil adapté au développement des porteurs de projets.