Jean Rottner en mode éco

«Ce n’est pas le politique qui fait l’économie mais les chefs d’entreprise», assure Jean Rotter, le président du Conseil régional Grand Est.
«Ce n’est pas le politique qui fait l’économie mais les chefs d’entreprise», assure Jean Rotter, le président du Conseil régional Grand Est.

Jean Rottner, le président de la Région Grand Est était à Nancy le 15 octobre dernier à l’occasion du lancement de la démarche d’attractivité de la Métropole du Grand Nancy. Le moyen pour le pilote de l’exécutif régional de rencontrer le monde économique de la cité ducale lors du Conseil des entrepreneurs de la ville de Nancy.

«Ce n’est pas le politique qui fait l’économie mais les chefs d’entreprise.» La phrase est toute choisie devant un auditoire composé à 100 % de dirigeants de société, de commerçants, d’artisans et de représentants de l’univers entrepreneurial souvent en attente de réponses par rapport à la dimension XXL aujourd’hui de la région. Jean Rottner, le président du Conseil régional Grand Est, était le 15 octobre dernier à l’hôtel de Ville de Nancy invité du Conseil des entrepreneurs de la ville (instance créée en 2015 sous l’impulsion de la ville de Nancy composée d’une cinquantaine de membres dont deux tiers sont des entreprises, le reste est composé d’institutionnels).

Collectivité territoriale de proximité

 À côté de la traditionnelle feuille de route basée sur le Schéma régional de développement économique, d’innovation et d’internationalisation (SRDEII) avec notamment la mise en avant des secteurs de la bioéconomie et des industries du futur «sur lesquels la Région entière doit réellement se positionner car notre tonalité industrielle demeure une force», le président de l’exécutif régional a surtout mis en avant cette nécessité d’écoute des territoires, de tous les territoires. «La Région doit être une collectivité territoriale de proximité. La fusion des anciens territoires n’a pas été simple mais nous sommes aujourd’hui parfaitement opérationnels.» Opérationnels mais pas faiseurs de miracles et pas uniquement réduits à un rôle de soutien financier. «Trop souvent, le sujet est amené sous l’angle : comment la Région va nous aider. Il faut plutôt aborder la chose d’une autre manière : présentez-nous vos projets pour qu’on puisse vous aider.» Le tout avec une réelle démarche participative et collective car «à force de se faire concurrence entre territoires, l’on risque d’avoir une politique de terre brûlée.» Pas faux !