Doper l’exportation

Le m-tourisme est l'une de pierres angulaires de la révolution numérique du secteur touristique.
Le m-tourisme est l'une de pierres angulaires de la révolution numérique du secteur touristique.

Dans le cadre de la création de l’Itec (International Industry Trade Technology and Exhibition Center), le plus grand centre intercontinental d’affaires sino-européen à Illange, et de son «pendant» à Chengdu en Chine, Patrick Weiten, le président du Conseil général de Moselle, entend soutenir les entreprises du département désireuses de s’attaquer au marché chinois. Pour cela, les 28 millions d’euros que le Conseil général de Moselle compte récupérer lors de la vente du terrain d’Illange à la Comex, société qui développe ces deux projets, « serviront à préparer au mieux les entreprises à se positionner sur ce marché où les Européens sont très attendus», dixit Patrick Weiten. La stratégie pour ce faire sera définie avec l’ensemble des acteurs économiques. En Chine, la Moselle ambitionne également, à l’image de ce que font déjà des collectivités comme la région Rhône-Alpes, de renforcer sa présence sur place pour parfaire l’accueil des entreprises du département. Mais au-delà du département, c’est à l’échelon de la Grande Région que Patrick Weiten entend mobiliser tout en rappelant que les Itec s’adressent «exclusivement aux PME».

Réhabilitation

Usine pour jeunes entreprises

La démolition des anciennes friches industrielles de l’usine Trolitan à Bitche a démarré. Pour le début de l’année 2014 au plus tard, l’endroit accueillera un nouvel équipement à vocation économique : un hôtel d’entreprises. Le projet prévoit de créer 8 bureaux de 30 m² et 4 ateliers de 200 m² ainsi que des locaux communs (accueil, salle de réunion). Des équipements destinés à être loués pour de courtes durées afin de favoriser le démarrage de nouvelles entreprises. Porté par la Communauté de communes du Pays de Bitche, ce projet bénéficie du soutien financier de l’Etat, du Conseil régional et du Conseil général.

Energie

Jung fait feu de tout bois

Créée en 1951, la société Jung, sise à Berling, est spécialisée dans la production de palettes et de caisses en bois. La crise ayant entraîné une baisse significative de l’activité, l’entreprise a développé une nouvelle activité : la production de pellets destinés aux poêles à bois. Et cela en valorisant les 25.000 m3 de déchets de bois et de sciures que l’entreprise génère elle-même par la transformation du bois. L’entreprise a investi 1,9 million d’euros (elle a obtenu des aides du Conseil régional de Lorraine, du Conseil général de Moselle et des subventions européennes) pour acquérir le matériel nécessaire à cette nouvelle activité.

Commerce

Village de commerçants

Lors de sa dernière réunion, la Commission départementale d’aménagement commercial (CDAC) a donné son feu vert à la création d’un ensemble commercial d’une surface totale de 3.771,40 m² à Thionville. Le projet porté par la SCI AMM Thionville et la SNC Foncikia, comprend d’une part l’extension de 324 m² de la surface de vente du magasin Kiabi. Et d’autre part, la création, sur une surface de 3.447,40 m², d’un «village de commerçants». En revanche, un projet de création d’un ensemble commercial de 5.210 m² à Sarreguemines, porté par la SAS SD Prunier, a été refusé.

Hôtellerie restauration 

De grandes maisons investissent

L’hôtel-restaurant Le Domaine de La Grange de Condé situé à Condé-Northen, dirigé par Virginie et Jean- Marie Visilit (également actifs du côté du Centre Pompidou-Metz avec la Voile Blanche), investit 2 millions d’euros dans un programme d’extension de l’établissement et de son espace Spa. Du côté de Montenach, c’est l’Auberge de la Klauss qui se développe avec la création d’un hôtel 4 étoiles, Le Domaine de la Klauss. Un projet porté par le fils du restaurateur Charles Keff, Alexandre. L’investissement est de 2,5 millions d’euros.

Agroalimentaire

Charpalor a encore faim

Spécialisée dans la production de quiches, tourtes, pizzas et autres pâtés lorrains commercialisés dans l’est de la France, en Belgique et au Luxembourg, la société Charpalor, basée à Créhange, affiche un chiffre d’affaires de 2,5 millions d’euros. Et des ambitions puisque cette PME, dont la production annuelle atteint 380 tonnes, investit afin d’agrandir ses locaux, lorgne sur de nouveaux marchés et annonce de nouvelles embauches. Charpalor emploie actuellement 39 personnes.