C’est «vachement» bien…

Dans le cadre de la Semaine du Goût, l’association Lorraine Qualité Viandes et le comité Interbev (l’interprofession bétail et viande) de Lorraine, ont joué la carte de la promotion de la viande régionale dans les assiettes de la restauration collective du lycée Varoquaux de Tomblaine. «Vachement» bien…

«Nous avons travaillé 250 kilos de viande et servi 1 600 repas à l’occasion de cette journée», assure Bertrand Laboudigue, le chef de cuisine du restaurant scolaire du lycée Varoquaux.
«Nous avons travaillé 250 kilos de viande et servi 1 600 repas à l’occasion de cette journée», assure Bertrand Laboudigue, le chef de cuisine du restaurant scolaire du lycée Varoquaux.
Deux vaches Salers, pour promouvoir la filière Viande dans la restauration collective, étaient présentes au lycée Arthur Varoquaux à Tomblaine dans le cadre de la Semaine du Goût.

Deux vaches Salers, pour promouvoir la filière Viande dans la restauration collective, étaient présentes au lycée Arthur Varoquaux à Tomblaine dans le cadre de la Semaine du Goût.

Deux vaches Salers dans la cour d’un lycée d’enseignement supérieur général et technologique, c’est rare… mais pas impossible. Opération séduction et promotion le 15 octobre de la part de la filière viande de Lorraine (pilotée par l’association Lorraine Qualité Viandes et l’Interprofession bétail et viande). Hubert Grégoire, éleveur de race Salers à Haussonville, avait amené deux belles femelles de son cheptel de trois cents têtes au coeur du lycée Arthur Varoquaux de Tomblaine. Dans le cadre de la Semaine du Goût, la restauration scolaire de l’établissement (le plus important restaurant scolaire de la région avec près de 2 000 repas distribués par jour) a joué la carte de la viande rouge version «rosbif» au menu du midi «250 kilos de viande ont été travaillés. 1 600 repas ont été servis. Ce n’est pas parce que nous sommes dans le cadre d’une restauration collective que nous ne faisons pas de la qualité et du frais», explique Bertrand Laboudigue, le chef de cuisine du lycée tomblainois pilote d’une équipe d’une vingtaine de personnes et président régional du Comité de coordination des cuisines collectives de Lorraine.

Recréer des liens

«Nous avons travaillé 250 kilos de viande et servi 1 600 repas à l’occasion de cette journée», assure Bertrand Laboudigue, le chef de cuisine du restaurant scolaire du lycée Varoquaux.

«Nous avons travaillé 250 kilos de viande et servi 1 600 repas à l’occasion de cette journée», assure Bertrand Laboudigue, le chef de cuisine du restaurant scolaire du lycée Varoquaux.

Sur leur lit de paille, les deux Salers attirent l’oeil des jeunes lycéens à la pause de 10 heures. «Nous souhaitons recréer des liens souvent perdus entre l’élevage et le consommateur. C’est l’occasion de mettre en valeur les circuits courts et l’approvisionnement de proximité d’une part, la qualité et le savoir-faire des équipes de professionnels en restauration collective d’autre part», explique Aurore Vuillemin, animatrice Filière chez Lorraine Qualité Viandes. À côté de «l’exposition» de deux femelles Salers, tout un plan de communication était présenté pour mettre en avant le secteur et la filière Viande. Élevage, traçabilité et qualité des produits tout a été expliqué aux lycéens pendant cette journée de découverte pas comme les autres. «Les jeunes sont un très bon vecteur de communication. Ils pourront facilement remonter les informations à leurs parents et dans leur entourage». Une mobilisation générale, entre la restauration collective et la chaîne de l’élevage, qui semble avoir marqué des points. Une belle opération de valorisation d’un secteur économique important de la région. La Lorraine compte encore aujourd’hui près de 5 500 éleveurs.