Alain Monpeurt Président de l’Union régionale Grand Est de la CFE-CGC

Alain Monpeurt Président de l’Union régionale Grand Est de la CFE-CGC

La Confédération française de l’encadrement – Confédération générale des cadres régionale (CFE-CGC) s’est récemment dotée d’un nouveau schéma directeur. Elle aborde la rentrée avec des questions liées au climat social et à sa représentativité dans les TPE notamment. 1. Quelle sera, dorénavant, l’organisation de la CFE-CGC régionale ? A.M : Le 4 mai dernier, nos administrateurs des dix unions départementales du Grand Est se sont réunis à Nancy, désignant un conseil d’administration de 26 personnes qui a élu son bureau. Notre siège social est à Strasbourg. Tout simplement parce que c’est au plus près de la préfecture de région. 2. Quel est le profil de vos adhérents ? A.M : En Grand Est, nous comptons plusieurs milliers de techniciens, agents de maîtrise, forces de vente, cadres, ingénieurs, dans le secteur privé et dans la fonction publique. Pour être au plus proche de leurs réalités de terrain, nous renforçons le volet formation de nos bénévoles et permanents. Également, chaque président d’union départementale est responsable d’un secteur de compétences. 3. Que prévoyez-vous comme objectif pour la rentrée ? A.M : Nous avons une vocation réformatrice, de dialogue social et avons obtenu quelques avancées sur la loi Travail. Mais l’inversion des normes reste problématique. Nos adhérents font part de leurs inquiétudes quant aux salaires, aux frais de personnel, au dumping social. La CFE-CGC prépare les élections professionnelles dans les TPE, où nous avions obtenu 27 % en 2012, et la réforme prud’homale applicable au 1er janvier 2018.

laurent.siatka