Acte CBRE : une bonne brise sur la Pierre

Baisse de la demande en volume compensée par une hausse de la qualité d’une clientèle majoritairement endogène. De belles transactions en cours, des programmes phares concluant, pour Acte CBRE le premier semestre se solde par des résultats positifs présageant une année 2013 plus qu’acceptable, sauf retournement majeur.

Pour Acte CBRE, le marché de l’immobilier de bureaux semble reprendre un peu de vigueur. La baisse de la demande en volume apparaît compensée par une hausse de la qualité de cette même demande.
Pour Acte CBRE, le marché de l’immobilier de bureaux semble reprendre un peu de vigueur. La baisse de la demande en volume apparaît compensée par une hausse de la qualité de cette même demande.
Pour Acte CBRE, le marché de l’immobilier de bureaux semble reprendre un peu de vigueur. La baisse de la demande en volume apparaît compensée par une hausse de la qualité de cette même demande.

Pour Acte CBRE, le marché de l’immobilier de bureaux semble reprendre un peu de vigueur. La baisse de la demande en volume apparaît compensée par une hausse de la qualité de cette même demande.

Le vent serait-il en train de tourner favorablement dans l’univers de l’immobilier de bureaux ? Pas d’optimisme irraisonné, mais à en croire les chiffres fournis par Acte CBRE, l’un des principaux acteurs du marché en Lorraine, pour le premier semestre, il semble qu’une légère brise bénéfique redonne un peu de voilure. «Les six premiers mois, sur Nancy notamment, sont plutôt positifs en tout cas plus positif que ce que l’on pouvait prévoir en début d’année. Si les transactions en cours se confirment nous pouvons espérer faire une année comme celle de 2008», assure François Suty, le directeur d’Acte CBRE pour la région. Un retour à une certaine sérénité du marché ? Peutêtre ! «Quand à douze mois de la livraison d’un bâtiment, vous avez un immeuble plein à 90 %, c’est un signe que le marché ne se porte pas si mal que cela». Référence faite au «Paquebot » de l’Île de Corse à Nancy le long de l’avenue du XXème corps où le groupe Pertuy Construction installera prochainement son siège régional. Un bâtiment qualitatif version développement durable pour une clientèle d’investisseurs à la recherche aujourd’hui d’un cachet «vert» écoresponsable. «Il est certain qu’il y a une baisse de la demande en volume mais elle est compensée par une hausse de la qualité de cette demande.» Du qualitatif version utilisateurs. Ces utilisateurs sont en grande majorité aujourd’hui des entreprises, grandes structures publiques, groupes, issus du tissu local et régional. «Les structures se regroupent, se réorganisent en recherche d’économie de fonctionnement et d’échelle. C’est la tendance actuelle et il faut pouvoir y répondre rapidement».

Des prix à la hausse

Peu de demandes exogènes donc, mais des besoins plus qualitatifs. «Nous montons en gamme au niveau des biens proposés, c’est certain.» Conséquence directe : des prix au mètre carré à la hausse. Sur Nancy, dans l’immobilier de bureaux les valeurs observées à la fin du mois de juin dernier, les prix oscillent dans le neuf entre 140 et 180 euros le mètre carré, le chiffre atteint les 185 euros le mètre carré à Metz. Cette hausse est surtout due à la généralisation des constructions sous le label RT (Réglementation thermique) 2012. Le tout avec des taux de rendement jugés stables aussi bien à Nancy qu’à Metz. «Il n’y a pas de gros optimisme mais le vent semble souffler favorablement. Sauf catastrophe conjoncturelle, 2013 s’annonce comme une bonne année», assure François Suty. Et pour 2014, avec l’échéance des municipales, le pilote lorrain d’Acte CBRE demeure confiant. «Globalement, à la différence de l’élection présidentielle et des législatives, les élections municipales n’ont pas vraiment d’incidence. Il y aura forcément de l’attentisme mais rien de bien méchant.» Surtout que l’ensemble des grands projets phares sont déjà lancés. Un nouvel âge de Pierre apparaît donc en marche.