Ancien : les prix montent à Metz

Ancien : les prix montent à Metz

Il faudra encore attendre quelques semaines pour avoir une vision complète et définitive du marché de l’immobilier d’une année 2020 décidément si particulière. Il est une chose certaine : le prix de l’ancien, appartements et maisons, est en hausse à Metz. Analyse.

Les données issues des bases immobilières des Notaires de France viennent de livrer leur panorama du marché de l’ancien en France métropolitaine sur les six premiers mois, avec une prospective automnale. L’évolution des prix constatés au second trimestre 2020 se poursuivrait jusqu’aux portes de novembre, à un rythme plus soutenu sur le marché des appartements à +2,1 % (contre +1,8 % au 2e trimestre 2020) et encore davantage sur celui des maisons à +2,6 % (contre +1,4 %). Au regard des statistiques concernant une trentaine d’agglomérations – ville et banlieue -, le bond en avant de Metz interpelle, au regard de la relative stabilité de ses voisines du Grand Est. Sur le volet des maisons anciennes, la métropole messine voit son prix de vente médian afficher une hausse de + 11,9 %, pour se fixer à 240 700 €. La progression messine la situe dans le genre à la 6e place hexagonale, derrière Caen, Châteauroux, Montauban, Chartres, et Dijon, champion sur ce registre (+ 17,5 %). Sur le prix de vente médian, Metz se situe encore loin de métropoles telles Nantes, Grenoble, Marseille/Aix-en-Provence, Montpellier, Rouen. Le prix de vente médian le plus élevé revenant à Lyon (363 200 €). Nancy émerge à 198 200 € (+ 10,4 %). Metz se distingue davantage sur le registre des appartements anciens. Avec une progression de +17 % en un an, elle vient se positionner juste derrière Amiens (+18,3 %). Prix au m² médian en terre messine : 2120 €. C’est au-dessus de Nancy (1960 €), Besançon (1720 €), Mulhouse (1140 €) et en-dessous de Strasbourg (2900 €), Dijon (2190 €) et Reims (2170 €). Sans surprise, c’est Paris qui possède le prix médian au m² le plus élevé : 10 690 €. Cette tendance va-t-elle se poursuivre ? Les projections issues des avant-contrats anticipent une poursuite de la hausse des prix, voire une accélération du rythme à la hausse des maisons. A la fin octobre 2020, les évolutions trimestrielles seraient de l’ordre de + 1,5 % en appartements et de +2,5 % en maisons.