CentraleSupélec Metz crée son futur

CentraleSupélec Metz crée son futur

Ouverture à l’international, transition technologique, économique, écologique, sociale… A l’heure de ses 35 ans, le campus de CentraleSupélec Metz affiche les ambitions d’un avenir prometteur. Il pose les jalons d’un projet marqué du sceau de l’innovation et de la responsabilité sociétale.

Ce jeudi 8 octobre, au campus de CentraleSupélec, ce sera la rencontre entre l’enthousiasme et la solennité, à l’heure de célébrer les 35 ans de cette école d’excellence. Plusieurs intervenants de CentraleSupélec s’exprimeront, tels Konrad Szafnicky, directeur du campus de Metz, Romain Soubeyran, directeur général, et Delphine Ernotte Cunci, présidente du conseil d’administration et de France Télévisions. A leurs côtés prendront la parole, Jean Rottner, président de la Région Grand Est, Patrick Weiten, président du Conseil départemental de la Moselle, François Grosdidier, maire de Metz et président de Metz Métropole, Bruno Perdu, ambassadeur de France au Luxembourg, Marc Bauden, vice-président chez PSA Trémery. Carrefour entre les collectivités et le monde entrepreneurial, entre ancrage régional et regard à l’international, le campus de Metz de CentraleSupélec déploie son savoir-faire dans l’imagerie, la transmission, la sauvegarde des données, la photonique…Depuis maintenant deux ans, il accueille une diversité de profils, apprentis et élèves issus de prépas agro s’ajoutant à ceux des voies traditionnelles. En 2020, le campus regroupe 150 étudiants, encadrés par quelque 50 enseignants-chercheurs et personnels administratifs. En cette fin d’après-midi du 8 octobre, son essor actuel et à venir sera au centre des débats. En effet, il se positionne sur un sujet de société majeur, celui des transitions. CentraleSupélec Metz fait du développement responsable et soutenable l’axe cardinal de son projet stratégique. Cela s’articule autour de plusieurs secteurs. Transition technologique d’abord, avec les nouveaux modes de production, de distribution et de stockage de l’énergie, l’utilisation du numérique, l’intelligence artificielle, les biotechnologies.

Les enjeux environnementaux et humains

Transition économique ensuite, avec l’économie circulaire, sociale et solidaire, la localisation de l’industrie. Transition sociale et sociétale également, amenant une modification des modes de vie et des comportements. Transition dans les politiques publiques enfin, en termes de gestion de l’eau, des déchets, de la santé. Dans cet écosystème vertueux et composé de multiples acteurs publics et privés, CentraleSupélec Metz s’appuie sur son excellence scientifique, l’atout transfrontalier, son expérience dans l’interaction entre technologie et humain. Le dessein de ces «Ateliers des transitions» vise à former des ingénieurs et des cadres, dont le rôle va être d’impulser et de guider ces transitions, en coopération avec d’autres acteurs, et de les porter dans les sphères de décision. Il s’agit par ailleurs de sensibiliser aux aspects technologiques des étudiants, professionnels, décideurs venus de disciplines différentes. Si une réalisation devait symboliser cette volonté du campus à tutoyer un demain novateur et à succès, ce serait bien cette Chaire Photonique inaugurée en 2017. Elle acte le basculement de la micro-électronique vers une ère où la réduction de la consommation d’électricité et le traitement toujours plus rapide des masses de données s’affichent comme les pierres angulaires. Avec en toile de fond, ce projet d’édifier à Metz le premier Institut de Photonique de France, sur plus de 4 000 m², adossé à la Chaire Photonique. Il figure comme l’un des six projets parmi les 40 structurants du plan Business Act Grand Est soutenu par l’État et la Région Grand Est. CentraleSupélec Metz s’ouvre les portes d’un nouveau défi, où se mêlent numérique, développement durable, innovation et sciences, avec comme socle intangible, l’humain.